interview : Saint André lez Lille / Déborah et Emeric-3

Collectif tous acteurs de notre ville, septembre 2018 :

A la suite du passage de Tristan Rechid, un groupe d’habitants se décide à lancer un cycle de cafés citoyens.
En reprenant le slogan de Tristan « le politique c’est l’habitant », a émergé l’idée de stimuler les énergies dans la ville, de bien dire que ce cycle existe parce qu’il va y avoir des élections en 2020.

…. Donc le prochain mandat, c’est le tour d’Emeric, du coup ?

– Emeric
Non, dans notre couple, quand c’est moi qui suis sur le devant de la scène, elle se met en retrait pour gérer la maison, le soir, etc…
La cassure entre le collectif et Osons, c’est l’hibernation du collectif pour permettre à Osons d’exister.
On pouvait penser qu’il en mourrait. Perte de visibilité, suspicions multiples/
Mais le choix de se mettre en retrait était positif, parce que tout le monde ne se retrouvait pas dans Osons, je suis dans Osons, mais contente de me retrouver dans « ma famille » du collectif. Merci à Arianne et Philippe d’avoir remis de l’énergie dans le Collectif.
Le lien entre les deux est encore une zone grise, mais c’est chouette de voir renaître le Collectif et sa notoriété.
le bizarre c’est qu’on ne sait jamais qui on va toucher,

– Deborah
Comment on va changer le Monde ?
Je ne sais pas, mais dans mon boulot, dans le monde de l’entreprise, de penser citoyen quand tu es en entreprise, y retrouver le sens de nos vies, passer par le monde de l’entreprise pour comprendre ce qu’il faut faire, c’est presque plus facile, on fait avancer les gens par-là, et s’ils peuvent plus s’y épanouir, c’est déjà bien.

– Emeric
de petites poches de résistance, et même si l’état est important, mon action restera locale, limitée à la métropole lilloise.

Comment avez-vous l’impression d’avoir été reçus dans le grand public ?

– Deborah
« Ce que vous dites est vrai, vos intentions sont bonnes, mais ça ne changera rien.
Mais beaucoup pensent qu’il faut des compétences pour être élu local, des compétences qu’ils n’ont pas.
Alors que non.